Bienvenue dans ma page de petits cadeaux à gogo pour vous faire les doigts sans vous prendre la tête !
Vous allez trouver ici de quoi vous entraîner jusqu’au bout de la nuit à toutes sortes de rythmes, styles et tonalités avec votre basse et vos amis.
J’ai réalisé depuis peu que le logiciel qui me permet d’enregistrer ma basse – GarageBand – permet aussi de composer toutes sortes de trucs amusants, j’ai décidé de partager avec vous mes petites bandes-sons d’accompagnement et autres beat-tracks.
Je les ajoute ici en fonction de l’inspiration du moment.
De votre côté indiquez-moi dans les commentaires si vous cherchez à travailler la basse sur un rythme ou une tonalité particulière ! 😉 (Soyez indulgent svp, je débute avec ce logiciel)
Ce que vous pouvez faire de tout ça ?
Vous entrainer à répéter des lignes de basse simples,
vous entraîner à créer de nouvelles lignes de basse,
vous entraîner à passer d’une tonalité à l’autre pour une même ligne de basse,
vous entrainer à conserver un jeu propre tout en accélérant le tempo d’un accompagnement à l’autre,
improviser ce qui vous fait plaisir sur ce qui vous inspire,
me laisser un petit mot gentil, ça fait toujours plaisir 🙂
Pas plus tard qu’hier un compère musicien me disait qu’il ne comprend jamais par quel bout prendre un blues quand il se retrouve en jam session et qu’il faut suivre la « bonne grille ».
« Personne ne dit rien et tout le monde semble trouver facilement quoi jouer, comme ça, c’est magique ! »
C’est vrai qu’il y a une grande part d’oreille et quelles astuces pour s’y retrouver quand on part sur un blues.
Mais il y a aussi un système qui revient très souvent dans le blues : c’est la fameuse grille en 12 mesures, le « Twelve-bar blues » comme disent les anglophones.
Comme à mon habitude, je ne vais pas vous faire un grand cours de théorie sur le sujet… d’ailleurs, il me semble que les blues-men qui chantaient leurs tripes sur les docks à coton du Mississippi ne connaissaient pas de « théorie du blues« , ils chantaient leurs tripes et puis c’est tout ! 🙂
En revanche, si un blues a été joué chaque jour depuis que le blues existe (et j’arrondis à l’année 1900), ça fait environ 41975 blues que vous êtes capable d’accompagner à la basse en suivant cette technique simple.
Pour ma part, l’histoire a débuté bien après 1900.
J’ai commencé à jouer du blues environ au même moment que j’ai touché ma première basse, à l’époque je ne savais pas plus ce qu’était une grille d’accords qu’une ligne de basse. Le blues c’était un petit dessin fait à l’arrache qui ressemblait à ça :
Voici une grille de blues en 12 mesures, coloriez selon les numéros 🙂
Et l’instruction simple qui venait avec : « pour chaque case tu répètes la même note… le reste tu verras plus tard ».
Alors, aujourd’hui, je vous fais prendre un raccourci et je vais vous dessiner un mout… un blues que vous pourrez jouer dans 5 minutes 🙂
Note très importante avant de commencer
Même si j’essaie de vous la faire courte et efficace, il existe de nombreuses variations de cette grille d’accords en 12 mesures.
Celle que je prends en exemple dans cet article est une des grilles les plus communes, mais comme bien souvent en musique, des variations sont apparues au gré de la créativité des artistes 🙂
Nous verrons donc, selon les blues que nous étudierons dans ce site, comment certaines variations de grilles de blues apparaissent dans de nombreux morceaux célèbres.
Avec un peu d’expérience, vous serez capables de reconnaître ces variations et de vous y retrouver rapidement même si vous débarquez au beau milieu d’un boeuf entre amis 😉
La tonalité du blues
Première chose à faire : connaître la tonalité du blues.
C’est-à-dire la note de la première case de notre grille d’accords.
Si vous n’êtes pas encore assez sûr de vous pour la trouver d’oreille, le plus simple c’est de demander avec un grand sourire :
– « C’est un blues en Do ? »
Et ainsi vous obtenez la première note de votre grille de blues, celle qui est notée (1) sur la grille.
C’est tout ce dont vous avez besoin pour aujourd’hui 🙂
Vocabulaire du jour
Dans notre grille, la note (1) est la tonique, la note (2) est la quarte et la note (3) la quinte de la gamme majeure de la note (1).
Si on parle d’un blues en Do, la gamme majeure de Do c’est Do-Ré-Mi-Fa-Sol-La-Si-Do.
Ainsi dans notre grille on a : (1) = Do, (2) = Fa et (3) = Sol.
De la même façon, pour un blues en La : (1) = La, (2) = Ré et (3) = Mi
Une fois que vous tenez cette première note, votre boulot est de la trouver sur le manche. C’est tout. Le reste coule tout seul 🙂
Trouver la grille de blues sur le manche
Là encore, pas besoin de long discours théorique.
Tonique (1), quarte (2) et quinte (3) qui servent de base à la grille
Je vous ai fait un – autre – petit dessin (ci-contre) qui vous montre les 3 notes de la grille de blues sur le manche une fois que vous avez localisé la tonalité.
si vous avez tout bien suivi jusqu’ici, la tonalité du blues est cette note (1) sur le dessin 🙂
Chaque case de la grille représente une mesure, et chaque mesure est composée de 4 temps.
Donc vous pouvez très bien commencer par jouer uniquement ces 3 notes 4 fois par mesure et ça sonnera pile-poil !
Hé bien voilà :
– 1 grille de 12 mesures,
– 3 notes dans la grille,
– 4 temps par mesure
=> ça nous donne 48 notes réparties sur seulement 3 cases du manche : le compte est bon Léon, à vous les studios !
Si vous débutez dans l’apprentissage de la basse et du blues, je vous conseille de vous entrainer avec ça sur un ou deux morceaux de blues pour vous habituer à la structure du morceau.
Notes principales sur le manche pour Sweet Home Chicago
À titre d’exemple, vous pouvez suivre le blues que je cite dans la vidéo de l’article : Sweet Home Chicago des Blues Brothers.
C’est une grille de blues, comme celle que je vous ai dessiné plus haut, dont la tonalité est Mi majeur.
Vous aurez donc : (1) = Mi, (2) = La et (3) = Si (voir le schéma ci-contre)
À présent vous voulez peut-être apporter des variations et créer une ligne de basse plus évoluée pour votre blues.
Facile : continuez votre lecture 🙂
Développer la ligne de basse
Dans l’exemple de la vidéo de cet article, nous utilisons des accords majeurs.
Si cela ne vous parle pas plus que ça, je vous rassure, ça ne change pas grand chose 🙂
Dans la pratique, ça signifie que pour improviser votre ligne de basse vous pouvez commencer par utiliser les notes du schéma ci-dessous.
Utilisez sur le manche les notes colorées par rapport à la note indiquée sur la grille
Si on vous le demande, ça s’appelle des gammes majeures pentatoniques.
À partir de ces deux schémas, testez et ajoutez des notes pour bâtir votre ligne de basse ou tout simplement ajouter quelques notes bluesy par-ci par-là.
La bonne nouvelle, c’est que même si par curiosité vous utilisez les notes qui sont en dehors de celles-ci, vous pouvez vous rattraper en les liant avec les voisines pour créer un petit effet flou-enchainé (mais nan, c’est du jazz).
Petite remarque pour les notes translucides du schéma
Je les ai ajoutées car elles font partie des notes de la gamme « généralement utilisée » pour improviser sur des accords majeurs, mais je trouve qu’elles ne sonnent pas si bien que ça alors je ne m’y attarde pas souvent 🙂
Là encore, il existe une foule de variations et d’altérations en tous genres que nous n’aborderons pas ici.
Notre but, rappelons-le, est de pouvoir faire un blues en 5 minutes 🙂
Et pour cette approche pratique nous allons simplement appliquer ensemble les 3 concepts décrits jusqu’ici :
Appliquez les 3 notes de votre blues sur les cases correspondantes et le tour est joué !
Une autre technique pour construire une ligne de basse sur un blues est d’écouter la rythmique seule un moment et d’imaginer, ou de chanter, une mini-mélodie que vous plaquez sur la grille d’accords. Vous rejouez ensuite la rythmique et vous n’avez plus qu’à répéter cette mélodie dans les 3 tonalités de la grille pour créer votre ligne de basse 🙂
Pratiquez pour le plaisir
Vous progresserez beaucoup en pratiquant sur vos morceaux préférés ou, si vous le pouvez, avec un groupe.
N’oubliez pas d’emporter le plaisir de jouer avec vous et pratiquez un maximum.
Le blues a cet avantage d’être simple à jouer à plusieurs, alors jouez autant que vous le pouvez : c’est la meilleure façon de développer votre oreille 🙂
Petit à petit vous pourrez reconnaître les différentes tonalités et variations de grilles de blues et vous serez de plus en plus à l’aise pour improviser vos lignes de basse et vos solos !
Pour vous entrainer tout de suite, j’ai enregistré 3 petites grilles de blues à la basse en variant légèrement le style.
Écoutez-les et essayez de trouver d’oreille la tonalité de chacune d’elles en essayant de les reproduire avec votre basse 🙂
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Exercice 3 :
J’aborderai bientôt d’autres grilles de blues et d’autres styles qui vous aideront à vous familiariser avec ce style incontournable.
D’ici-là, que le blues soit avec vous 🙂
Mots-clés efficaces :
blues à la basse, https://bassandbeatbox com/comment-jouer-41975-blues-a-la-basse-en-5-minutes/
Il est temps d’aborder un sujet super-hyper-utile pour tout bassiste qui se respecte.
C’est LA notation qui vous servira autant d’aide-mémoire que de multi-pass pour vos prochaines séances de répèt’ ou de boeufs.
Une fois que vous connaîtrez ce truc, vous ne pourrez plus vous en passer et vous ferez même vos premières compos avec ! 😉
Comme c’est un tout petit peu technique, je vais vous la faire simple 🙂
C’est un peu comme jouer aux petits carrés
Le nouveau jeu à la mode 🙂
De toutes les techniques à connaître pour noter vos lignes de basse, celle des grilles d’accords est de loin la plus utile et aussi la plus simple.
En effet, en gros ça revient à ça :
faire un rectangle
compter les temps
écrire une lettre par case
Les grilles d’accord sont nées sous forme de petits croquis gribouillés sur des versos de sous-bock dans d’illustres clubs de jazz.
Ceci est une mesure
On fait un rectangle par mesure, si nécessaire on coupe les mesures en 2, 3 ou 4 temps, et on plaque un accord – représenté par une lettre, comme je vous l’explique dans l’article sur la notation de la musique en lettres – dans chaque petite case.
Et à partir de là, tous les musiciens du groupe peuvent utiliser exactement le même sous-bock pour « lire » et retranscrire le morceau !
C’est ce que j’appelle un système efficace 🙂
Ça fonctionne pour faire un boeuf, pour ne pas se perdre dans la ligne de basse quand on vous explique un nouveau morceau, pour les musiciens de studio ou tout simplement pour ne pas avoir à vous trimbaler 5 kilos de partitions et de tablatures quand un petit carnet de notes suffit à noter toutes vos grilles 🙂
Bien sûr, ça ne donne ni le détail du doigté à utiliser sur l’instrument, ni la mélodie, ni la ligne de basse, ni le détail de la rythmique.
C’est un cadre, une structure de base, qui permet d’improviser ou de se remémorer la construction du morceau.
Comme vous êtes là pour accompagner à la basse, vous n’avez besoin de rien d’autre pour vous lancer ! Seuls les membres du groupe ayant pour rôle de jouer la mélodie auront besoin d’une partition, de tablatures plus complètes, ou d’une excellente mémoire auditive 🙂
Les grilles d’accords, comment ça marche ?
Partons d’un exemple simple pour un morceau à 4 temps par mesure : et 1, 2, 3, 4 et…
Dessinez un rectangle. Il représente une mesure de 4 temps.
Ordre de lecture
Imaginez que vous coupiez ce rectangle en 4, comme sur le dessin ci-contre.
Je vous y ai indiqué l’ordre de lecture des 4 temps.
C’est vraiment bien trouvé non ? 🙂
À partir de là c’est simple : si le même accord est joué 2, 3 ou 4 temps de suite, pas besoin de couper le rectangle (voir les exemples ci-dessous).
Vous indiquez simplement la tonalité qui est jouée pendant ce passage et vous n’aurez plus qu’à jouer votre ligne de basse en choisissant (avec finesse) des notes de l’accord (ou la gamme) correspondant(e) !
Et c’est tout ! 🙂
Exemples de mesures de grille d’accords
Modèle avec options
Il y a quelques petits motifs qui viendront régulièrement orner votre grille d’accords.
En fait, en tout et pour tout, ils sont 3.
1- Le gros silence
Hé oui, tout simplement quand vous ne jouez rien, vous n’écrivez rien.
Ou bien, pour être sûr(e) de ne pas avoir oublié un accord, faites un petit carré plein qui rappelle le signe « pause » qu’on utilise en solfège.
Ou bien une fleur ou un camion de pompier ou un petit Mickey ou…
Dans tous les cas, on n’joue rien, on la ferme, on écoute et on attend la suite… ou bien alors c’est la fin du morceau alors on saute tous ensemble pour retomber à pieds joints sur la dernière note 🙂
2- La même mesure
Quand la musique se répète, inutile de tout re-gribouiller. Un simple « % » ou « o/o » ou même « / » suffit.
Ce symbole signifie que vous jouerez cette mesure (le rectangle) avec le(s) même(s) accord(s) que dans la mesure précédente.
Si le morceau comporte 32 mesures de suite avec le même accord, rendez-vous directement au point 3 (sans jeter un d20).
3- Coupez ! On la refait
Une simple double-barre et 2 petits points de chaque côté et hop, vous rejouez entièrement toute la partie comprise entre ces 2 motifs.
Là encore le symbole sort des partitions de solfège, vous apprécierez l’efficacité du concept 🙂
La grille d’accords, un vrai p’tit couteau suisse !
Conclusion
Dans votre étui de basse vous n’avez besoin, en tout et pour tout, que d’un stylo et d’un carnet de notes pour noter toutes vos grilles.
Je vous conseille le petit carnet à spirales qui s’ouvre facilement à la bonne page 🙂
Ainsi, non seulement vous n’oublierez pas vos morceaux, mais vous aurez tout le loisir d’être forcé d’improviser un peu de temps à autre au fur et à mesure que vous serez plus l’aise avec les différents accords que vous connaîtrez 😉
Toutes ces lignes de basse seront très vite autant de parties de plaisir !
Un autre avantage de ce système est le côté géométrique et visuel de la notation. Elle vous permet de mémoriser plus facilement les suites d’accords des morceaux que vous jouerez régulièrement.
Que du bon quoi 🙂
Donc si ce n’est pas déjà fait, sortez vos crayons et profitez de ce système ingénieux pour ne plus jamais être en rade sur vos morceaux favoris 😉
Pour débuter, les tablatures sont la façon la plus pratique de lire la musique pour la basse.
Si vous avez la chance de connaître le solfège et de pouvoir lire les notes sur une portée, félicitations
Mais sur internet, il est tellement plus simple de transmettre de la musique en utilisant des caractères « texte » que vous trouverez presque uniquement ce système de tablatures.
Pour vous expliquer simplement comment utiliser les tablatures, je vais partir de l’excellent guide d’Howard Wright (qui a été sympathiquement traduit en français).
Son guide concerne la guitare et il englobe la totalité de la technique. Si vous cherchez un document complet sur le sujet, n’hésitez pas à le lire.
De mon côté je vous ai fait ici un résumé bien suffisant – et sur 4 cordes – pour débuter la basse
Note : pour débuter je pars du principe que votre basse n’a que 4 cordes et pas 7, ok ?
Je pars aussi du principe que vous êtes droitier : si vous êtes gaucher, intervertissez les mots « main gauche » et « main droite » au cours de votre lecture.
Premièrement les tablatures utilisent très souvent la notation des notes américaines : lisez ce court cours sur la notation en lettres pour comprendre en 2 minutes de quoi il s’agit.
La raison est probablement qu’il est plus facile d’aligner des caractères majuscules que des combinaisons du genre « Mi » et « Sol ».
Les cordes
Les 4 cordes de votre basse sont représentées par 4 lignes de petits tirets, comme si l’instrument était posé sur vos genoux.
La plus grosse corde (le Mi grave) est donc la plus proche de vous :
La tablature symbolise les cases du manche utilisées pour jouer un morceau
Là j’ai pris la photo en mettant ma basse à plat et je suis droitier, donc quand la tête de la basse est à gauche, la grosse corde Mi est la plus proche de moi…
Jusque ici tout va bien
Les notes
Sur ces lignes vous verrez des nombres allant de 0 à plus de 20 (selon le nombre de cases, ou frettes, présentes sur le manche de l’instrument).
0 correspond à la corde à vide, c’est-à-dire jouée sans utiliser la main gauche pour appuyer sur une case.
3 correspond à la 3ème case, jouée avec la main gauche.
12 correspond à la 12ème case, etc etc.
Petit exemple avec « Au clair de la luuneuh mon ami Pierrot » joué en do :
[box]
G (sol) ---------------------------------------------------|
D (ré.) -------0-2---0-----2-0-0---------------------------|
A (la.) -3-3-3-----------3-------3-------------------------|
E (mi.) ---------------------------------------------------|
[/box]
Voilà, finalement à ce niveau-là vous avez déjà acquis 80% du topo, voyons maintenant les fignolages
Le tempo
Le beat c’est chic, mais la notation en tablature ne permet pas de retranscrire facilement la durée des notes.
Bien souvent d’ailleurs on ne s’embête pas à essayer et on vous laisse le loisir d’écouter la chanson pour la jouer dans le rythme.
Dans l’exemple du Clair de la lune j’ai indiqué deux notes plus longues que les autres.
En effet dans cette mélodie chaque note est séparée de la suivante par 1 tiret exceptées les 2 du milieu que vous jouerez 2 fois plus longtemps et pour lesquelles j’ai ajouté 2 tirets.
Comme vous le constatez ce n’est pas un paramètre évident à transcrire : c’est la limite des tablatures et nous reviendrons sur le thème de « comment entrainer votre sens du rythme à l’oreille »
Les effets de manche
Les tablatures permettent d’indiquer la plupart des effets faisables avec votre main gauche.
J’en vois deux qui vous seront vraiment utiles.
Le « x » pour les notes étouffées : en posant le doigts sur la corde pour l’empêcher de vibrer vous produisez un son qui sert souvent en rythmique mais qui ne produit pas de note.
C’est une différence notable d’avec la notation pour guitare où l’on gratte les cordes et où le « x » représente une note amortie ou une corde non-jouée.
Le « / » et le « » qui indiquent de faire glisser le doigt (hé oui) d’une case à l’autre sans cesser d’appuyer, permettant de jouer de manière continue d’une note à l’autre.
Un exemple concret
Je voulais jouer et enregistrer « Au clair de la lune » pour vous donner un exemple concret de transcription en tablature.
Bon… ça a marché mais je l’ai un peu tourné à ma sauce
Du coup vous reconnaitrez la mélodie et vous verrez que je l’ai un peu arrangée sur les bords.
Voici donc la mélodie jouée :
Et voici la tablature de ce que vous entendez. Je l’ai tapée à la main donc il est possible que le tempo ne soit pas super-exact
[box]
G (sol) ------------------------5-55-|
D (ré.) -------0-2--0--0--2-00-------|
A (la.) -3-3-3----------3-----3------|
E (mi.) -----------------------------|
G (sol) ------------------------5-0----|
D (ré.) -------0-2--0--0--2-00-----20--|
A (la.) -3-3-3----------3-----3------3-|
E (mi.) -------------------------------|
G (sol) ------------------------------|
D (ré.) ----------------------4/54/5-|
A (la.) -5-5-5-5------55x320----------|
E (mi.) ---------5-5--------3---------|
G (sol) -------------------------55-|
D (ré.) -------0-2--0-----2-00------|
A (la.) -3-3-3---------x3-----3-----|
E (mi.) ----------------------------|
[/box]
C’est tout !
Vous avez là de quoi lire 95% des tablatures pour basse et écrire les vôtres
Avouez que c’est facile, maintenant qu’on a la théorie, on peut attaquer la pratique !
Mots-clés efficaces :
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Pour débuter et jouer de la basse électrique, pas besoin de beaucoup de théorie.
Sortez la basse de sa housse, branchez-la, posez-vous-la sur les genoux et pratiquez !
Bientôt vous allez chercher des tablatures, et vous allez peut-être aussi utiliser un accordeur électronique.
Ces outils étant amplement répandus dans leur version internationale, souvent en anglais, vous vous retrouvez rapidement devant une notation inhabituelle dans laquelle des lettres (A, B, C, D, E, F, G) remplacent les notes (DO, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si).
Hé oui ! La notation utilisée pour les notes de musique dépend du pays dans lequel elle est écrite.
Ça serait trop simple si on avait tous la même, non ?
En France nous utilisons un système inventé au Moyen-Âge (par des moines funky) alors que depuis l’antiquité les notes étaient représentées par des lettres.
Pourquoi est-ce important ?
Dans la plupart des transcriptions en provenance des US, d’Angleterre, d’Allemagne, etc, que vous trouvez sur internet, la notation sera celle en lettres. Et pour celles qui sont faites en France, Italie, Espagne, Russie, etc, les notes sont appelées Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si.
La notation musicale en lettres a été inventée plusieurs siècles avant… la découverte des Amériques !
La raison pour laquelle nous l’appelons souvent « notation américaine » vient du fait que suite à la grande époque du jazz, les grands standards ont été répertoriés et transcris dans le « Real Book » par des étudiants de l’école de musique de Berklee, à Boston aux US.
Ce Real Book est devenu une référence dans le milieu du jazz, ainsi que pour les musiciens qui cherchaient à jouer des morceaux qui n’existaient nulle part en partitions.
Le Real Book étant transcrit en notation « lettres », on ne s’est pas embêtés avec le fait que cette notation existait bien avant la découverte des Amériques.
Alors je vous conseille simplement d’apprendre la notation en lettres, non par amour de la culture anglophone mais pour
pouvoir déchiffrer facilement les morceaux que vous trouverez sur internet,
pouvoir vous entendre avec des musiciens d’autres pays,
utiliser des appareils électroniques fabriqués à l’étranger (accordeurs et autres),
connaître cette notation simple et pratique à utiliser (surtout en fichiers textes).
Tableaux de conversion de notation
Conversion notes vers lettres
Conversion lettres vers notes
Do
<=>
C
A
<=>
La
Ré
<=>
D
B
<=>
Si
Mi
<=>
E
C
<=>
Do
Fa
<=>
F
D
<=>
Ré
Sol
<=>
G
E
<=>
Mi
La
<=>
A
F
<=>
Fa
Si
<=>
B
G
<=>
Sol
Do
<=>
C
A
<=>
La
Personnellement je me fiche pas mal de savoir qui a raison d’utiliser un système ou l’autre.
À l’utilisation, le système de lettres est plus simple et plus rapide à écrire, et après 2 ou 3 jours d’effort à le mémoriser je n’ai plus jamais prêté attention à la difficulté que ça semblait représenter au départ.
Et les fois où je me suis retrouvé à jouer avec des japonais, des américains, des allemands, des hollandais, des grecs, des bulgares ou des brésiliens, c’est devenu bien pratique de parler les mêmes lettres
7 lettres, A B C D E F, c’est pas la mer à boire
Au final il y a toujours des personnes réfractaires à la « notation américaine » comme à la « conduite à gauche » sous prétexte que ces anglais ne font rien comme nous, alors que ces systèmes existaient avant que nous décidions de créer nos règles bien de chez nous
Si vous cherchez plus d’infos sur le sujet, voici un lien vers l’article wikipédia sur le sujet.
PS : Pour vous aider à mémoriser ce système, je vous ai fait un joli pdf en couleurs que vous pouvez imprimer et accrocher sur votre ampli le temps que vous reteniez cette notation 😉
Cet aide-mémoire fait partie du Pack Débutant que vous recevrez par la même occasion.
Celui-ci contient « Les 5 points essentiels à connaître pour débuter l’apprentissage efficace de la basse électrique » et « 3 exercices hyper-simples pour développer la force et la dextérité de vos doigts » qui vous sera utile même si vous n’en êtes pas à votre premier jour à la basse
Mettez simplement votre prénom et votre email ci-dessous et hop, je vous l’envoie ! C’est rapide, c’est facile, et nous passons à l’étape suivante : les tablatures pour la basse.
